09 décembre 2005

PREMIER RETOUR EN ARRIERE

Petit retour en arrière sur un parcours "initiatique" qui a commencé calmement dès l'âge de 8 ans par des cours de solfège dans une école de musique qui avait ses têtes (parfois tournées un peu trop vers le porte-monnaie) et de piano intensifs auprès d'un professeur particulier à qui je dois beaucoup, à commencer par une certaine rigueur...

Ce ne fut pas toujours facile d'apprendre à se démêler les pinceaux avec les études de Czerny mais Bach et Chopin m'ont appris à comprendre que la musique pouvait avoir des accents bien plus intemporels.

Puis il faut bien reconnaître que j'ai frôlé plus ou moins sereinement les années 80 où, à quelques exceptions près, j'ai quasiment presque tout détesté musicalement (une question de sonorité peut-être...); l'adolescence m'a fait quitter les concours de piano classique, puis les cours particuliers mais sûrement pas lacher mon piano... C'est alors que j'ai (re)découvert le jazz, le rock, la pop music, la bonne chanson française (celle bien écrite, bien composée, bien orchestrée pas celle des poètes maudits et maniérés qui comblent les cercles d'initiés...)

Ont jailli alors quelques ébauches de compositions et d'écritures, histoire peut-être de voir comment je pouvais me débrouiller, puis une première chanson, Le Manchot, entraînante, drôle, paraît-il, et désabusée... A mes débuts, j'ai beaucoup donné dans le registre animalier puisque très vite j'ai écrit et composé une autre chanson, un petit boogie parlant d'un porc-épic... Attention, le naturel revenant parfois au galop, je pourrais y revenir un jour !

Si mes premières chansons n'étaient pas vraiment de la grande poésie, je savais que j'allais bientôt affiner tout cela...

Mais je m'aperçois avec un certain effroi que je me suis exprimé jusqu'ici au passé... C'est un peu comme si, déjà, j'allais refermer mon autobiographie et la dédicacer sur les Champs-Elysées ! Non mais, STOP !!!

Alors voilà finalement, je sais que tout cela risque de prendre un peu de temps, disons plutôt le temps qu'il faudra, juste histoire de laisser une trace de singularité, de ne pas se fier aux courants et le reste viendra...